Etude de cas

           I-FARMVILLE
                                                                                                                                                              

(source internet)

C'est un jeu de gestion en réseau sur Facebook où il faut entretenir sa ferme.

Elodie, une femme de 29 ans,chef à ARTPRO. Un après-midi à son travail, elle reçoit une invitation de sa cousine à jouer à Farmville. Parce que l'invitation vient de la plus sérieuse de ses cousines, et "juste pour voir", Elodie télécharge l'application sur facebook. 
  • deux heures plus tard, elle se reconnecte à Farmville
  • pendant la pause, elle se reconnecte
  • le soir, Elodie se connecte encore au jeu
  • une semaine plus tard, Elodie joue toujours à Farmville
  • un mois plus tard, elle est toujours sur Farmville
Elodie se fait des amis "virtuels" et met entre parenthèse sa vie "réelle"(son compagnon et ses amis).
Ludo(son compagnon) se rend compte qu'elle est en permanence sur ce jeu et elle lui répond qu'elle peut arrêter quand elle veut. Là, on voit clairement qu'elle a du mal à arrêter.

ANALYSE: 

Au départ, pour Elodie, c'était "juste pour voir".
En peu de temps, au bout de un mois seulement, elle est complètement "mordu" par le jeu.

Les jeux en réseau peut être très dangereuse pour nous tous,on pense qu'on peut arrêter quand on veut. Mais, souvent ce n' est pas le cas.
Quand on y prend "goût", on a toujours du mal à arrêter et à l'extrême oublier qu'on a une vie de famille, une vie professionnelle, des amis(la vie "réelle"), des obligations.
Pour beaucoup d'entre nous, le monde virtuel est une vie parallèle à la vie "réelle". Un moyen de se valoriser, se donner de l'importance, de cacher ses défauts, d'oublier ses problèmes....tout ce qu' on arrive pas ou ne peut pas faire dans la "vraie vie".

Le plus dur, c'est d'accepter qu'on a un problème. Ce problème ça a un nom, une maladie: 
 la CYBERDEPENDANCE.(voir l'onglet correspondant pour en savoir plus)

En Polynésie, de plus en plus de jeunes sont concernés par cette maladie.
Par exemple, les jeux vidéo en ligne.
Dans le lycée où je travaille en tant qu'Adjointe d'Education, certains élèves sèchent les cours pour aller jouer au jeu situé à proximité de l'établissement.
Face à ce problème, je me pose beaucoup de questions:
  • Comment on a pu autoriser l'ouverture d'une salle de jeu à proximité d'un établissement scolaire?
  • Je ne comprends pas les parents qui donne à leurs enfants un billet de 5OOOF ou un billet de 10 000F comme argent de poche pour la semaine.
  • La plupart des élèves sont bien équipés en matière d'ordinateur, de téléphone portable mieux même que les professeurs....Qui leurs paye tous ça?
On est tous concernés par la Cyberdépendance. Nous, Parents, Educateurs soyons vigilants.  Protégeons nos enfants contre les dérives d'Internet.

          II-SWEETIE   

philippine2
Une fillette philippine virtuelle de dix ans
                                                     (source internet)

Cette fillette philippine virtuelle( Sweetie) conçue par une ONG( Organisation Non Gouvernementale) Terre des Hommes a permis d'identifier mille pédophiles. Plus de vingt mille "prédateurs" ont contacté, prêts à payer pour voir cette enfant se livrer à des actes sexuels par webcam.

ANALYSE:
 
On observe qu' il existe un réseau de prostitution des enfants sur internet.
 Cette organisation nous démontre que la prostitution des enfants n'existe pas seulement dans la vie réelle où on peut "accrocher" un enfant en détresse ou dans l'obligation à un coin de rue pour assouvir les désirs sexuels des pédophiles.
 La prostitution des enfants en ligne existe aussi puisqu'il suffit d'allumer sa webcam et de montrer son corps à moitié dénudé pour attirer des prédateurs sexuels ensuite se faire payer sans pouvoir forcément avoir un contact corporel. 

Parents, en tant qu'éducateur, nous devons protéger nos enfants contre ses prédateurs sexuels.
Nos enfants, inconsciemment, ne se rendent pas compte que tous ce qu'ils font sur internet surtout sur Facebook, peuvent leurs portés préjudice.
Nous avons le devoir de limiter l'accès à internet à nos enfants, pouvoir repérer chez son enfant s'il y a problème(ex: ne mange plus, s'enferme dans sa chambre, plus de discussion etc...). Beaucoup de discussion avec nos enfants, nous permet de parler des dangers d'internet.
Personnellement, je n'ai pas de Facebook, mais quand je vais sur la page Facebook de ma belle fille qui a quatorze ans, j'observe que des jeunes fille de son âge publient beaucoup de photos "provocatrice".


Essayons nous aussi de notre côté de ne pas attirer ses prédateurs sexuels.

 III-Narcisse 2.0

(source internet)


Dans la mythologie grecque, Narcisse était un jeune et beau garçon. Solitaire et heureux, allongé au bord d'une source d'eau claire où il s'admirait, amoureux de son beau visage.

Laetitia n'avance que sous les projecteurs. Elle ressent un besoin immense de devoir tous partager avec ses amis sur Facebook.
Tous ce qu'elle entreprend dans la journée, ce qu'elle mange, elle le partage avec ses amis.
Elle est en permanence connectée sur son compte Facebook. Elle donne de l'importance à entretenir sa page Facebook pour que ses amis fassent des commentaires sur tous ce qu'elle publie sur son mur. Pour les photos, elle soigne son image et utilise un logiciel pour masquer les défauts et faire des retouches.Elle attend toujours de la part de ses amis des commentaires positifs.

  ANALYSE:
       
Beaucoup de personne donne de l'importance à son image, une valorisation de soi même.
Tout partager avec ses amis sur Facebook, c'est vouloir être le centre du monde?
je suppose!!!!
C'est en quelque sorte un moyen d'exister, se donner de l'importance auprès des autres. 
Dans le monde réel, on a pas autant d'amis que sur Facebook.
Ce que les autres peuvent dire de vous n'est pas toujours ce que l'on veut entendre.

 
IV-Tentative de déconnexion

Dans ce passage du livre "Facebook m'a tuer" de Alexandre des Isnards et Thomas Zuber, Matthieu vit en milieu urbain et a pris deux jours de congé pour aller rejoindre son ami d'enfance installé en milieu rurale.
Le problème qui se pose, c'est que Matthieu n'arrive pas à se détacher de son iphone en cherchant en permanence où il y a un réseau pour pouvoir se connecter durant toute la durée de son séjour.

ANALYSE:

Je constate que pour Matthieu la campagne n'est pas faite pour lui, il n'a pas pu se détacher de son iphone qui le relie à son monde urbain. C'était primordiale pour lui de pouvoir lire ses messages, répondre à ses mails, ses appels téléphoniques. Il n'a pas vraiment profiter de son séjour.
Je me pose cette question:
Est ce que nous voulons que nos enfants deviennent comme Matthieu?
Personnellement, je ne veux pas que mes enfants le soit.
L'avancée technologique en matière de téléphone n'aide pas nos enfants. La technologie évolue trop vite et nos enfants malheureusement subit cette avancée. Ils recherchent toujours l'appareil en vogue du moment et le plus rapide(Giga). Ils ressentent ça comme une honte s'ils ne l'ont pas("si tout le monde a le dernier iphone sortie, pourquoi pas moi").
Cela peut engendrer chez certains enfants(milieu social défavorisé) a volé. 

Parents, ne cédons pas aux caprices de nos enfants. 

Cette avancée technologique leurs donne trop de faciliter au niveau de la scolarité et à l'extrême se désintéresser de l'école et de son milieu social. 
Exemples:

  • ne plus utiliser un dictionnaire pour chercher la signification d'un mot
  • utilisé internet pour faire ses calculs
  • demandé sur internet à quelqu'un d'autre de faire ses devoirs
et bien d'autres encore...

La Mondialisation des avancées technologiques a ses avantages et aussi des inconvénients.

V-Vanessa et sa mère sur Facebook 

C'est un extrait d'après "Facebook m'a tuer".
Je vous résume l'extrait et je fais mon analyse personnel.
La mère de Vanessa lui demande d'être son amie sur Facebook. Vanessa (jeune fille de quatorze ans) hésite et décide finalement d'accepter sa mère en tant qu'amie. La mère (Emmanuelle) découvre le profil de Vanessa:

  • "Un statut de sa fille en dit plus long sur sa relation avec son copain"
  • Des photos sur le mur de Vanessa
Emmanuelle ne reconnaît plus sa fille, découvre une photo d'elle tenant un joint à une fête.
La mère voit rouge et demande à sa fille des explications. 
Marc, le père de Vanessa, ne réagit pas comme la mère. Il refuse de voir les photos.
"c'est sa vie privée et ça se respecte ok!"
"Depuis cette crise Vanessa s'est créé un second profil"

ANALYSE: 

Facebook, un réseau social très apprécié par les jeunes dans le monde entier. 
On découvre souvent un autre visage de ses enfants sur Facebook. Les discussions sont plus facile et tu peux avoir un "back" de la part de tes amis sur Facebook.
Je pense que nos enfants ont le droit d'avoir une vie privée sans que les parents interviennent. Ce n'est pas toujours facile pour nos enfants d'aborder certains sujets avec nous, comme la sexualité.
En Polynésie, dans beaucoup de familles ce sujet est "Tabu".
Donc Facebook permet aussi de partager ses craintes et ses moments de bonheur qu'on a pas forcément envie de partager avec ses parents.
Ce qui est important à mon avis, c'est que nos enfants sachent qu'il y aura toujours une ouverture à une discussion en cas de besoin.
Dans mon entourage, des enfants de moins de treize ans ont un compte Facebook.
Sachez que l'âge minimal pour avoir un compte Facebook est de Treize ans.
  
          VI-Premiers "pass" sur Meetic

Meetic est un site de rencontre pour les célibataires.

Max est cadre commercial dans une entreprise "Legland Electric". Il est célibataire depuis deux ans.
Son copain, Jocelyn, est inscrit sur ce site et depuis il n'arrête pas de faire de nouvelle rencontre. Il incite Marc à faire autant.
"juste histoire de voir", Max décide se s'inscrire.

ANALYSE:

Les sites de rencontre sont souvent pour des femmes ou des hommes qui sont désespérés et qui n'arrivent à trouver leur âme sœur dans le monde réel.
S'inscrire sur un site de rencontre, c'est l'option la plus facile.
Il suffit de s'installer devant son écran, de remplir les champs d'inscription, de faire un choix par rapport au profil de la personne qui vous correspondrait le plus et sortir la carte bancaire pour pouvoir tchater.
Eh oui!!! tchater sur des sites de rencontre ce n'est pas gratuit.
Pourquoi aller dépenser de l'argent pour trouver son âme sœur?
Dans la vie réelle, on peut toujours faire des rencontres sans devoir débourser un seul sou, il faut tout simplement se détacher de son ordinateur, sortir et aborder des personnes pour faire des rencontres.
Les sites de rencontre sont pour moi tout simplement de l'arnaque. Ils profitent de la vulnérabilité de ses personnes pour se faire remplir les poches et offrent aux obsédés sexuels un terrain de chasse facile.
Certes, ce n'est pas facile d'aborder des inconnus mais au moins vous avez la personne en face de vous, ce n'est pas virtuel.
Dans le monde virtuel, c'est facile de s'inventer un personnage.
Souvent, les hommes qui s'inscrivent sur ce genre de site ne cherche pas une relation sérieuse mais plutôt une partie de jambe en l'air.

Est ce que cela vaut vraiment le coup?

















6 commentaires:

  1. Bon début de blog
    attention, une étude de cas n'est pas une simple description mais une analyse avec un avis personnel
    bonne continuation

    RépondreSupprimer
  2. De toutes les questions que l'on se pose,
    quels sont les préconisations à venir ?
    Sachant que l'on ne peut pas, forcément,
    avoir toutes les solutions à nos problèmes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les parents jouent un rôle important dans l'éducation d'un enfant et son devenir.

      Supprimer
  3. Il est vrai comme tu le dis, que les éducateurs (parents, enseignant...) avons tout un rôle à tenir dans les conséquences des nouvelles technologies, tel que: les addictions, la cyberpédophilie. Car il est de notre devoir de les éduquer , de montrer le bon exemple.
    J'adore vraiment ton analyse sur "Meetic".

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme tu le dis, montrer le bon exemple, nous sommes des modèles pour nos enfants.

      Supprimer
  4. J'ai lu et relu ton analyse de "meetic", tellement j'ai eu du plaisir à le lire.

    RépondreSupprimer